Plan auto prévu par le gouvernement, ca craint!!!!

Publié le par UNSA

DES MESURES BIDONS....

L'augmentation de 5000 à 7000 euros du bonus écologique est l'une des mesures phares du gouvernement pour sauver l'automobile en France. Le plan est présenté en Conseil des ministres ce mercredi.

 
Faire passer le bonus écologique de 5000 à 7000 euros

Selon ce plan, dont l'AFP a obtenu copie, le gouvernement prévoit de renforcer les bonus écologiques pour les véhicules électriques ou hybrides. Le bonus écologique pour les véhicules électriques passera à 7000 euros contre 5000 euros actuellement, et à 4000 euros contre 2000 euros pour les hybrides.

Jusqu'à présent, les véhicules émettant entre 91 et 105 grammes de CO2 par kilomètre étaient subventionnés à hauteur de 100 euros, et ceux émettant entre 61 et 90 g/CO2/km à hauteur de 400 euros. Quant aux bonus pour les "véhicules thermiques faiblement polluants, ils seront augmentés de 100 ou 150 euros selon les cas", selon les documents en possession de l'AFP.

Ces mesures seront valables jusqu'à la fin de l'année puis "précisées" dans la loi de finances pour 2013. Le plan ne mentionne pas un renforcement du malus de 200 à 3600 euros imposé jusqu'ici aux acquéreurs des véhicules les plus polluants.

Le bonus malus écologique avait été instauré dans la foulée du Grenelle de l'Environnement de la fin 2007. Il vise à favoriser les ventes des véhicules les moins polluants. Le gouvernement entend ainsi aider les constructeurs français, Renault ayant beaucoup misé sur la voiture électrique, tandis que PSA vend des diesels hybrides.

Facilités de financement pour la R&D

Le projet prévoit également des facilités de financement pour les équipementiers et constructeurs en difficulté face à la baisse des ventes automobiles en Europe, et de réorienter des investissements déjà prévus vers la recherche et développement (R&D).

Au total, 350 millions d'euros de crédits "d'investissements d'avenir" seront "réorientés" pour aider les constructeurs à innover, ainsi que des aides pour les sous-traitants et les distributeurs, dans le cadre de son plan d'aide à la filière. Cette somme proviendra du "programme d'investissements d'avenir" et sera déployée "en lien avec les pôles de compétitivité, la banque publique d'investissement, la Banque européenne d'investissement et l'Union européenne.

Le crédit d'impôt recherche "sera pérennisé et mieux rendu accessible aux PME", et un "institut de recherche technologique dédié à l'automobile sera lancé avant fin 2012", ajoute le document.

Soutenir les sous-traitants

Concernant les sous-traitants, la banque des PME Oseo devrait mobiliser 150 millions d'euros pour "soutenir leur trésorerie", et ils pourront "solliciter plus de 450 millions d'euros de financement dédiés à la modernisation des sites et l'investissement industriel".

Enfin les PME sous-traitantes "stratégiques" profiteront de 260 millions d'euros de crédit disponible immédiatement pour leur développement auprès du Fonds de modernisation des équipementiers automobiles, qui sera prolongé.

Mise sous surveillance de l'accord de libre échange UE-Corée

Le gouvernement prévoit également de ne plus acheter que des véhicules "à usage urbain" électriques, et va demander la mise sous surveillance de l'accord de libre échange qui lie la zone à la Corée du Sud pour "défendre les intérêts de l'industrie automobile française".

L'Union européenne et la Corée du Sud ont signé en octobre 2010 un accord de libre-échange avec la Corée du Sud, dont la Commission européenne assure qu'il a favorisé les exportations dans le secteur automobile. Un tel accord est également en négociation avec le Japon, et fait lui aussi grincer des dents dans l'automobile.

pour l'UNSA , IL FAUT RENEGOCIER L'ACCORD DE LIBRE ECHANGE

"L'Etat sera exemplaire"

Pour finir, le gouvernement annonce que "l'Etat sera exemplaire: 25% des nouveaux véhicules seront électriques ou hybrides". "L'implantation de bornes de recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables, essentielle à leur déploiement, sera accélérée", poursuit le gouvernement, qui veut aussi promouvoir "l'industrie de la déconstruction et du recyclage (qui) ouvre des perspectives de création d'emploi importantes

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