L'Etat pourrait prendre une participation dans PSA Peugeot Citroën

Publié le par UNSA

SA Peugeot Citroën a souffert au premier semestre de la faiblesse des marchés européens et de l'arrêt de ses actiDurement frappé, notamment en Europe, son principal débouché, où les ventes se sont effondrées de 18 % au premier semestre 2012, PSA demande de l'aide. Le président de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, en appelle aux pouvoirs publics qui demanderaient en échange des engagements sur la production du constructeur dans l'Hexagone. Le groupe a démenti l'information. 

"Philippe Varin demande un prêt. Si l'Etat engage de l'argent public, il doit inscrire son engagement dans les comptes de l'entreprise", affirme vendredi 6 juillet à latribune.fr Philippe Bonnin, maire socialiste de Chartres-de-Bretagne où se trouve une usine de PSA, et coordonnateur du récent Livre blanc sur l'automobile. Il a rencontré fin juin le conseiller de Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances, puis mardi celui d'Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, travaillant sur le dossier.

"PSA perd un milliard d'euros par semestre, l'Etat ne peut rester indifférent", souligne M. Bonnin. "Je suis pour un prêt participatif. Oui à une aide contre une participation au capital. L'Etat américain a bien le tiers de GM. Et le fait que l'Etat allemand de Basse-Saxe détienne 20 % de Volkswagen n'empêche pas la prospérité insolente de ce constructeur ", insiste M. Bonnin.

"L'autre solution pour ce sauvetage consisterait en l'octroi d'un prêt sous conditions lui aussi", écrit latribune.fr, rappelant que Philippe Bonnin n'exclut pas un simple prêt assorti de sérieuses exigences, notamment en matière sociale.

 ARRÊT DES ACTIVITÉS EN IRAN

PSA Peugeot Citroën a souffert au premier semestre de la faiblesse des marchés européens et de l'arrêt de ses activités en Iran, qui ont entraîné un recul de ses ventes mondiales de 13 %, selon un communiqué publié vendredi. Le premier constructeur automobile français a écoulé en tout 1,62 million de véhicules, montés ou en kit.

Ses ventes en Europe, son principal marché, se sont effondrées de 18 % à 980 000 unités (voitures particulières et véhicules utilitaires), selon le communiqué. Le groupe y a perdu des parts de marché, à 12,9 % contre 13,9 % un an plus tôt. "Les marchés traditionnellement les plus porteurs pour les marques Peugeot et Citroën (France, Espagne, Italie) sont en crise profonde", rappelle PSA.

Hors d'Europe en revanche, les ventes du groupe ont progressé à l'exception de l'Amérique latine (- 21 % à 122 000). C'est le cas en Russie (+ 17 % à 41 000 unités), en Chine (+ 7 % à 209 000 unités) et dans le reste du monde (+ 12 % à 124 000 unités). Le deuxième constructeur européen a réalisé 39 % de ses ventes hors du Vieux Continent, contre 38 % au premier semestre 2011. Au total, les ventes de véhicules montés ont reculé de 10,7 %. PSA a aussi souffert de la dégringolade de 31,3 % des voitures en kit, essentiellement vers l'Iran.

 

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